Batchcooking : la technique qui a changé mes semaines de papa
Avant d’être papa, je n’avais jamais entendu parler de batchcooking. Je cuisinais quand j’avais faim, sans vraiment prévoir. Depuis que je suis père, c’est une autre histoire. Entre les horaires à respecter, les enfants qui ont faim à 19h tapantes, et le boulot qui déborde parfois sur la soirée, j’ai vite compris qu’il me fallait une stratégie. C’est là que le batchcooking a changé la donne.
Sommaire
- C’est quoi le batchcooking (version papa) ?
- Pourquoi c’est une méthode géniale quand on a des enfants
- Comment je m’organise concrètement
- Ce que ça m’a apporté au quotidien
- Les questions que je me posais avant de commencer
- Un mot pour les papas qui hésitent encore
C’est quoi le batchcooking (version papa) ?
En version simple : c’est le fait de cuisiner plusieurs repas en une seule session, généralement le week-end, pour ne plus avoir à se poser la question du “qu’est-ce qu’on mange ce soir ?” tous les jours. L’idée, c’est de préparer en 2 à 3 heures une base de repas pour toute la semaine. Pas besoin d’être un chef, ni de connaître mille recettes. Il suffit de savoir assembler, découper, cuire, conserver. Et croyez-moi : c’est à la portée de tous les papas.
Pourquoi c’est une méthode géniale quand on a des enfants
Parce que les enfants ont besoin de repères. Parce que les soirs de semaine sont souvent chargés. Parce qu’on veut bien faire, mais qu’on n’a pas toujours l’énergie à 18h45 pour lancer un gratin. Et surtout, parce qu’en anticipant, on mange mieux. Moins de plats industriels, moins de commandes en panique, plus de légumes, plus de variété. Et un vrai sentiment d’avoir assuré.
Chez nous, le batchcooking a permis d’éviter les tensions de fin de journée. Fini les disputes du type « j’ai pas envie de pâtes encore ! », parce que tout est prévu, équilibré, et varié. Et surtout, on gagne du temps pour autre chose : jouer, lire une histoire, se poser ensemble. C’est pas juste de la cuisine. C’est de la qualité de vie.
Comment je m’organise concrètement
Je choisis 4 à 5 plats le samedi matin, en fonction de ce qu’on a dans le frigo et des goûts des enfants. Ensuite, je fais les courses dans la foulée. Le dimanche, je m’accorde 2 à 3 heures (pendant la sieste ou pendant que tout le monde est au parc avec maman) pour cuisiner.
Je commence par les cuissons longues : légumes rôtis, riz, lentilles, sauces. Pendant ce temps, je découpe les crudités, je fais mariner la viande, je prépare les bases de wraps, tartes, gratins. Tout est ensuite mis dans des boîtes, étiqueté si besoin, et hop : au frigo ou au congélateur.
En semaine, il ne reste plus qu’à assembler ou réchauffer. Un peu de fromage râpé par ici, une salade vite assaisonnée par là, et le dîner est prêt en 10 minutes. Sans stress.
Ce que ça m’a apporté au quotidien
Le premier bénéfice, c’est le temps gagné. Les soirs où je rentre à 18h30, je n’ai plus à courir dans tous les sens. Je sais exactement quoi sortir et comment le servir.
Le deuxième, c’est la fierté. Celle de nourrir ma famille avec des repas maison, sains, variés. Pas besoin que ce soit gastronomique. Le fait d’avoir préparé moi-même, en pensant à eux, ça change tout.
Et enfin, la charge mentale est réduite. On sait ce qu’on mange. On a les ingrédients. On évite le gaspillage. On fait les courses de manière plus ciblée. Et on est beaucoup moins tentés de commander n’importe quoi au dernier moment.
Les questions que je me posais avant de commencer
Est-ce que c’est compliqué ?
Non. C’est surtout une question de méthode. Les premières fois sont un peu longues, puis on prend le pli.
Faut-il aimer cuisiner ?
Pas forcément. Il faut aimer le résultat : une famille apaisée, des repas prêts, une charge mentale allégée. C’est très motivant.
Est-ce que c’est économique ?
Clairement oui. On achète ce dont on a besoin, on gaspille moins, et on évite les dépenses imprévues.
Est-ce que les enfants aiment ?
Oui, surtout si on les implique ! Mon fils choisit parfois les plats, ou m’aide à assembler les lasagnes. Il est plus curieux, plus impliqué, et mange de tout plus facilement.
Un mot pour les papas qui hésitent encore
Le batchcooking, ce n’est pas réservé aux mamans organisées ou aux pros du meal prep sur Instagram. C’est une vraie solution, simple et efficace, pour les papas qui veulent gagner en temps, en sérénité, et en qualité de vie. Ce n’est pas une contrainte, c’est un choix qui fait du bien à toute la famille.
Si tu veux tester sans pression, commence petit : prépare deux plats à l’avance pour les soirs de semaine. Puis ajoute une soupe, une base de féculents, un dessert maison. En quelques dimanches, tu auras ta routine. Et crois-moi : tu ne reviendras pas en arrière.
Parce qu’un papa serein, c’est aussi un papa qui anticipe les repas. Et qui passe plus de temps avec les siens, plutôt qu’à se demander quoi faire à manger à 19h15.
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